Soyons nombreux et montrons aux dirigeants du monde entier qui se réunissent en Pologne pour la COP-24 (24e conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques) notre détermination à lutter contre le dérèglement climatique. Le 8 octobre dernier, les experts du GIEC ont rappelé la gravité et l’urgence de la situation climatique, tout en soulignant qu’il est encore temps de limiter le réchauffement à 1,5°C. Le climat ne doit pas se négocier : changeons le système, pas le climat.
Cette marche locale sur Versailles est citoyenne, pacifique, à dimension humaine, ouverte à toutes et à tous, petits et grands, de Versailles et des environs. Elle est indépendante des partis politiques, des pouvoirs publics, des syndicats, des religions.
Nous voulons provoquer un réveil de nos sociétés pour placer la transition écologique et solidaire au cœur de toutes les décisions pour notre avenir. Nous souhaitons renforcer les liens entre les acteurs du territoire et apporter un accompagnement plus complet vers la transition énergétique.
Soyons pleinement conscients que nous sommes tous concernés par notre planète.
Nos petits pas nous conduiront de la place d’Armes devant le Château de Versailles à la gare de Versailles-Chantiers (tracé dévoilé prochainement).
Comment aider dans l’organisation de cette marche?
Nous sommes #PlusChaudQueleClimat et nous inviterons les habitants à nous rejoindre à cette marche. Nous expliquerons notre démarche sur le marché Notre-Dame de Versailles (rue de la Paroisse) en donnant des tracts le dimanche 2 décembre de 9h à 13h, nous avons besoin de vous ! Nous allons aussi confectionner des pancartes le samedi matin 1er décembre et le dimanche 2 décembre après-midi. Nous avons besoin de vous et nous avons besoin de matériel !
Pour une meilleure organisation, merci de remplir notre formulaire bénévoles, nous vous recontacterons ensuite :
Pour la marche pacifique, nous avons besoin de médiateurs et de personnes pour assurer la sécurité et l’intégrité de notre manifestation. de secouristes, et de photographes. Merci de remplir notre questionnaire bénévole ci-dessus, ou vous pouvez nous rencontrer le samedi 1er décembre à la mairie de Versailles au forum “bénévolez-vous”. Fort de votre soutien et de votre aide, on ne lâche rien !
Vous pouvez relayer notre marche et en parler autour de vous, vous pouvez aussi relayer via les réseaux sociaux : facebook.
Comment rejoindre ensuite la marche pour le climat de Paris?
Nous partirons ensemble de la gare de Versailles-Chantiers à 13h pour rejoindre la prochaine #MarchePourleClimat
Pourquoi se mobiliser pour le climat ?
Parce que nous sommes en état d ‘urgence climatique. Cependant, #IlEstEncoreTemps pour agir contre le dérèglement climatique, renforcer ce qui existe déjà et participer à créer ce qui n’existe pas encore ! Un autre monde est possible. Cet autre monde est aujourd’huinécessaire. Tentons l’impossible pour éviter l’impensable.
Malgré les dizaines de tribunes et d’appels depuis plusieurs décennies, nous émettons plus de gaz à effet de serre responsable de la hausse de température moyenne. Et partout dans le monde, les effets de l’évolution du climat se font sentir. Océans de plastique, phénomènes climatiques extrêmes, épuisement de la biodiversité et des terres arables, fonte des glaciers et des banquises, libération de gaz à effet de serre du fait du réchauffement des steppes, migrations climatiques, sixième extinction massive…
Rapport du GIEC – Explications dans cette petite vidéo :
Nous, citoyens et citoyennes du Monde, toutes et tous unis pour une prise en charge immédiate de l’Urgence Climatique par nos gouvernements et tous les acteurs (entreprises, syndicats, collectivités locales, …). Nous sommes prêts à engager les changements nécessaires pour préserver la planète, sa biodiversité, l’Homme. Nous sommes unis pour le climat et pour le vivant. Non pas par choix, mais par nécessité de survie ! Pour nous, pour nos enfants, nous le disons : rien n’est plus urgent que la sauvegarde du vivant.
Les organisateurs des marches du 8 septembre ont lancé une pétition pour demander audience au ministre de l’écologie, au premier ministre et au président de la République. Soutenons leur démarche en signant la pétition :
Notre consommation quotidienne a un impact à la fois sur la planète, sur l’économie et sur la société, mais aussi sur notre santé. Je consomme, donc j’agis ! Tous consomm’acteurs et consomm’actrices, reprenons le pouvoir sur l’économie, les modes de productions, le transport des marchandises, la gestion des ressources et des déchets, etc…
Consommation alimentaire : pourquoi adhérer à une AMAP (Association de Maintien de l’Agriculture Paysanne) ?
En bref : les AMAP nous permettent d’acheter bio, local, frais et de saison, à des prix justes et équitables et souvent en vrac (quasiment toujours pour les fruits et légumes).
Les AMAP sont des associations de citoyen·ne·s qui s’engagent à préfinancer la production (de légumes ou autres) des paysan·ne·s d’une ferme en AMAP. Les récoltes sont partagées par les amapien·ne·s régulièrement (généralement chaque semaine). Les amapien·ne·s organisent la bonne tenue des distributions et s’engagent aussi à être solidaires auprès de la ferme partenaire en cas de coups durs (par exemple des aléas climatiques). Les prix, fixés équitablement, permettent la rémunération décente des paysan·ne·s. Les paysan·ne·s produisent sans utilisation de produits phytosanitaires et expliquent et informent avec transparence, notamment par des visites régulières sur le site de production.
Cet engagement sur le long terme permet :
– de maintenir et de développer une agriculture locale, économiquement viable, socialement équitable et écologiquement soutenable, à faible impact environnemental, créatrice d’activité économique et d’emploi, de lien social et de dynamique territoriale,
– de promouvoir un rapport responsable et citoyen à l’alimentation,
– de faire vivre une économie sociale et solidaire, équitable et de proximité,
– de contribuer à une souveraineté alimentaire favorisant celle des paysan·ne·s du monde dans un esprit de solidarité.
Pourquoi consommer ce que l’on peut cultiver soi-même ? Les initiatives de citoyen·ne·s se multiplient pour cultiver en groupe des jardins partagés (initiatives portées par des associations locales), pour développer en ville des Incroyables Comestibles, ou cultiver un potager en permaculture dans son jardin. Et de nombreux conseils de jardinage en permaculture ou agroécologie fleurissent sur le net.
Plus d’informations sur les Incroyables Comestibles
Plus d’information sur le Jardin d’Amélie à Meudon
Des jardins partagés à proximité : jardin du partage, jardin de saint-Louis et jardin de l’Horloger à Versailles, jardin du 8bis à Viroflay … et plein d’autres sans compter les jardins familiaux ! Cultivons notre jardin !
Pourquoi acheter des produits frais, locaux, de saison, cultivés en plein champ ? Récoltés au bon moment de maturation naturelle et adaptée (soleil, climat, irrigation, ces aliments contiennent plus de vitamines et de minéraux. Ils sont plus sains, et aussi plus savoureux, ayant bénéficié de la richesse unique de leur terroir. Soutenir l’agriculture locale, réduire le transport, cela diminue l’impact environnemental (pour le même mode de production). La production de légumes cultivés dans des serres chauffées requiert de l’énergie, contrairement à la production en plein champ. Télécharger le Calendrier des fruits et légumes de saison de Greenpeace
Pourquoi réduire sa consommation de viande en consommant de la viande de meilleure qualité ? Pourquoi développer notre consommation végétarienne ? La viande consommée en France provient en grande partie de la production industrialisée (des producteur·trice·s sous-payé·e·s élevant quantités d’animaux boostés aux antibiotiques, et ne pouvant pas développer leurs comportements naturels et sociaux par manque de place) et mondialisée (la nourriture des animaux d’élevage importée de lointains pays). Cette viande bon marché et de moindre qualité, se retrouvant par exemple dans les plats cuisinés et dans les fast-foods, nécessite une exploitation des ressources de sols, en eau, en énergie très importante.
L’impact environnemental de cette viande est donc bien supérieur à la production de légumes. À titre de comparaison, l’équivalence du nombre de repas fourni par un bœuf est de 1 500 repas humains, contre 18 000 repas en rapport avec ce qu’il a mangé durant sa vie. Efforçons-nous donc à diminuer notre consommation de viande. Les impacts de la consommation des différentes viandes et des différents modes de production sont comparées sur LundiCarotte. Préférons consommer moins de viande mais de meilleure qualité, par exemple en s’approvisionnant en viande labellisée ou chez un éleveur bio via une AMAP. Et remplaçons les protéines animales par des protéines végétales : la viande peut être substituée par des plats de légumineuses (lentilles, haricots, pois chiche, …) riches en protéines, ou bien du tofu. Quelques recettes végétariennes ici et ici pour varier les plaisirs. 10 petites étapes pour réduire sa consommation de viande
Pourquoi acheter bio ? Pesticides et engrais chimiques polluent l’eau, détruisent les sols et affectent notre santé. Au contraire, l’agriculture biologique utilise les matières organiques végétales ou animales, ce qui préserve les écosystèmes. Les producteur·rice·s bios s’engagent à respecter des règles plus contraignantes, par exemple en matière de bien-être animal.
Pour en savoir plus sur le cahier des charges AB (la réglementation française s’alignant à celle de l’Europe) et sur un des labels, le label Bio Cohérence garantissant un cahier des charges plus exigeant. Un point sur les différents labels
Pourquoi acheter en vrac ? Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit ! En achetant en vrac, nous réduisons l’impact environnemental provoqué par la prise en charge et le traitement des déchets (ménagers, recyclables, …). L’économie d’énergie de fabrication et ensuite de retraitement de l’emballage permet une économie pour nous et pour la société. De nombreux commerces proposent des produits en vrac, et de plus en plus de petits commerces acceptent désormais de remettre les produits dans vos propres contenants. Quelques commerces se spécialisent dans le zéro-déchet (les consommateurs apportent leur propres contenants (pot de confiture, bouteille en verre, etc …).
Plus d’informations sur la démarche Zero Waste par le groupe local Versailles Zéro-déchet !
Exemple sur Versailles d’un magasin spécialiste du vrac
Pourquoi préférer les circuits courts ? Pourquoi acheter dans des petits commerces indépendants, à des coopératives ou en supermarchés coopératifs ?
Certains producteurs vendent directement à la ferme, d’autres vendent aussi sur les marchés, l’occasion de créer un échange direct entre producteur et consommateur. Cela permet aussi aux producteurs de diversifier leur circuit de commercialisation, et donc de ne pas dépendre d’un seul distributeur.
En effet, la grande distribution tire encore les ficelles de la consommation alimentaire, sans considération pour les producteurs, qui sont parfois forcés de vendre à perte. Une des solutions pour éviter de renforcer la suprématie des géants de l’industrie agro-industrielles est de faire nos achats préférentiellement chez des petits commerces indépendants ou chez des coopératives qui sont dirigées par leurs employés (par exemple BioCoop), ou chez un supermarché coopératif (après adhésion préalable).
Vidéo sur la coopérative new-yorkaise Food Coop : https://youtu.be/RwRG6stOIOI
Pourquoi acheter « made in France »? Pourquoi acheter de façon équitable ?
Consommer des produits fabriqués sur le territoire, c’est contribuer à soutenir l’emploi territorial et choisir consciemment des produits de qualité et éthiques pour les salariés. On vous conseille la lecture du livre de Mon année made in France, de Benjamin Carle. Plus d’informations
Des labels équitables garantissent des produits plus éthiques par rapport aux prix versés aux producteurs.
Des boutiques comme Artisans de Monde proposent des articles d’artisanat ou des produits équitables pour les producteurs de pays du sud, afin de soutenir leur développement économique.
Près de chez nous, plusieurs BioCoops (Chaville, Vélizy, Versailles, Montigny-le-Bretonneux) respectent les engagements de la charte de BioCoop pour fournir des produits bios, éthiques et éco-responsables.
Économie circulaire : réduire les déchets non valorisés, réutiliser, réparer, recycler
Pourquoi réduire sa consommation (et si possible boycotter) les articles à usage unique ?
Ces articles comme des sacs, pailles, gobelets et couverts de pique-nique, très souvent en plastique non compostables ni recyclables, deviennent des déchets à la première et unique utilisation. Un gaspillage qui peut être évité en achetant préférentiellement des articles réutilisables donc durables (préférons les pailles en inox, gobelets plastiques lavables et réutilisables, …).
Pourquoi composter ses épluchures ? Pourquoi trier ses déchets ? Le retour des emballages consignés ? Le compostage permet de réduire considérablement le volume des déchets : la matière organique est transformée par les micro-organismes et les vers en compost qui peut être directement donné aux plantes d’intérieurs, de balcons ou déposer dans le jardin. Plus d’informations sur le lombricompostage (directement chez soi, ou sur son balcon). De plus en plus de villes installent des composts de quartier, ou dans les jardins partagés aux heures d’ouverture.
Trier ses déchets permet de revaloriser les déchets recyclables, qui deviennent de nouvelles ressources. Les matières sont plus ou moins facilement recyclables (le verre est recyclable à l’infini, le papier 7 fois, le carton 10 fois) et recyclés par les intercommunalités. Par contre, le recyclage demande de l’énergie, et à chaque recyclage, une partie de la matière est perdue. C’est pourquoi, le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !
Quelques produits sont consignés, nous soutenons cette démarche qui traite et réinsère les emballages dans le circuit de production.
Pourquoi acheter d’occasion ?
Les ressourceries et des associations comme Emmaüs (localement à Trappes et Bougival/Nanterre) trient et revendent des objets d’occasion (qui ne finiront donc pas à la benne.) Une démarche écologique et économique pour notre porte-monnaie ! Et l’association ENVIE qui répare et revend l’électroménager d’occasion.
Découvrez les ressourceries près de chez nous : les Ressourceurs à Jouy-en-Josas, Ressources & Vous au Perray en Yvelines et la Fab-Cap la ressourcerie des loisirsà Vélizy! Et l’association Pause’bouquins, le café bouquinerie au 27/29 rue Rieussec à Viroflay; et d’autres dépôts-ventes de livre comme Gilbert Joseph ou au Facteur Cheval à Versailles.
Donnez des objets, échangez ou prenez ce dont vous avez besoin pendant les Gratiferias (événements éphémères organisés par des associations, par exemple à la maison de quartier de Porchefontaine par le SEL de Versailles). De même à l’espace #SoliGratuit au 14 rue Hector Berlioz à Versailles. Peut-être connaissez-vous d’autres initiatives dans votre commune ? (n’hésitez pas à nous le dire pour enrichir cet article)
Comment éviter les achats compulsifs ?
La méthode BISOU, élaborée par Marie Lefèvre & Herveline Verbeken, auteures de « J’arrête de surconsommer » pour éviter les achats compulsifs : B comme Besoin. → A quel besoin cet achat correspond-il ? Ne suis-je pas influencé.e par l’extérieur (publicité) ? I comme Immédiat. → Dois-je l’acheter immédiatement ? Attendons quelques jours pour y réfléchir. S comme Semblable. → N’ai-je pas déjà quelque chose de semblable (polyvalence) ? O comme Origine→ quelle est l’origine de ce produit ? Difficile d’assumer les conditions de fabrication de certains produits ! U comme Utile→ ce produit est-il si utile ? Comment m’en suis-je passer jusqu’à maintenant ?
Marie Lefèvre & Herveline Verbeken rassemblent une communauté de près de 100 000 personnes (surnommées licornes) en conseillant des solutions concrètes pour consommer différemment et construire un nouveau modèle de société plus juste. Pour être un consommateur libre et heureux :
– commencer par une première action libératrice sur quelque chose qui compte pour soi : s’engager à modifier sa consommation d’une chose par une autre ou fait soi-même ou produit localement, de façon plus éthique, plus respectueux de l’environnement, etc… de nombreuses alternatives existent
– analyser ses freins et les solutions (par exemple : entourage réfractaire → faire de la pédagogie avec patience et bienveillance, manque de temps → se simplifier la vie sans être perfectionniste, budget alimentaire→ adapter son menu à son budget en faisant une liste raisonnable avant de faire ses courses)
– ne pas se culpabiliser
– faire partie d’un groupe pour s’encourager et s’échanger des astuces
Consommation de services : suite dans un prochain article ! si vous avez des idées locales sur VGP et communes proches, n’hésitez pas à nous les indiquer.
Pourquoi notre consommation impacte directement le dérèglement climatique ?
Le rapport du GIEC, compilation des travaux de milliers de scientifiques reconnus, est catégorique : nous avons 2 ans pour enclencher une modification de nos systèmes économiques si nous voulons éviter l’émergence de phénomènes irréversibles aux conséquences désastreuses.
Les émissions de gaz à effets de serre (la cause du réchauffement climatique d’origine anthropique) sont directement liées à notre façon de consommer. En effet, tous les produits que nous consommons utilisent des énergies fossiles dans leur fabrication.
Quelques rappels pour mieux comprendre :
– à l’échelle mondiale environ 82% des énergies consommées sont des énergies fossiles (pétrole + gaz + charbon)
– l’industrie de l’élevage animal (viandes, produits laitiers) est à elle seule responsable de plus de 25% des émissions de gaz à effet de serre (CO2 et méthane)
– les produits manufacturés que nous consommons sont produits à partir d’énergies fossiles puis transportés depuis les usines, souvent situées à l’autre bout du monde, vers nos magasins, en consommant à nouveau des énergies fossiles.
– le secteur du transport (tous types confondus) représente 23 % des émissions de gaz à effet de serre.
Un réchauffement de 1°C en moyenne sur tout le globe est déjà acté, tout le CO2 que nous avons déjà émis dans l’atmosphère y restera pour des milliers d’années.
Chaque demi degré compte à cause de la montée des mers et des océans, de l’augmentation des catastrophes climatiques, de la fragilité des écosystèmes, des réactions en chaîne (comme le dégel du permafrost). Un exemple parmi d’autre : 70 à 90% des récifs seront perdus si nous limitons le réchauffement climatique à 1,5°C, alors qu’à +2°C, 99% des coraux meurent, or les récifs coralliens sont les habitats de nombreuses espèces de poissons qui y survivent, et mourraient donc également. L’espèce humaine fait partie intégrante des écosystèmes, la sécheresse et les aléas climatiques détruisent les récoltes alimentaires. Plus d’informations.
Pourquoi devons-nous modifier nos modes de consommation ?
Le pouvoir de modifier et réduire notre consommation est dans nos porte-monnaies, faisons des économies ! Cela ne pourra venir que de nous, citoyens consommateurs. Les fabricants, les industriels ne proposerons pas spontanément des produits à bas coût environnemental si nous ne les poussons pas dans ce sens.
Nos actes de consommateurs sont donc cruciaux pour amorcer un changement du système vers un comportement global plus vertueux. Et si nous ne faisons rien et que nous attendons de subir les conséquences des dérèglements climatiques, nous subirons mécaniquement une réduction de notre pouvoir d’achat.
Illustration : le rapport du GIEC prévoit une baisse des précipitations de 30% sur tout le bassin méditerranéen, ce qui induira mécaniquement une baisse des rendements agricoles, donc une augmentation des coûts des produits agricoles.
Les catastrophes naturelles, dont le nombre augmentera (tempêtes, inondations), auront un coût pour nos sociétés liées aux reconstructions nécessaires, et à l’adaptation des infrastructures (augmentation des impôts, des primes d’assurance).
Alors comment faire ? Quelques pistes dans notre article :
-> #ClimateFriday, en contre-réponse au “Black friday” le vendredi 23 novembre 2018, est une journée pour agir, sensibilisers’engager contre la surconsommation pour une sobriété juste.
Cette action est proposée par le collectif #IlEstEncoreTemps. => Pour plus d’informations :
Le weekend du 23 novembre avec le #ClimateFriday, agissons contre la surconsommation en ciblant les centres commerciaux à travers des actions directes non violentes et en prenant des engagements impactant notre empreinte écologique.
“Climate Saturday”
En réunion le 5 novembre, nous avons décidé d’organiser une action le samedi plutôt que le vendredi soir. Nous nous retrouvons au Chesnay, à l’entrée Concorde de Parly II le samedi 24 novembre de 11h à 19h ou pour 1h ou 2 dans ce créneau 😉 pour sensibiliser avec humour aux impacts d’une société sur-consommatrice.
Pour nous rencontrer ou participer avec nous à cette sensibilisation, suivez les infos de notre prochaine newsletter ou inscrivez-vous à la mailing liste ci-dessous (ou aux événements relayés sur les réseaux sociaux).
Comment participer à l’action préparée par #IlestencoretempsVersailles et Alternatiba Versailles ?
Une nouvelle liste de discussion a été créée pour échanger par email sur le sujet et organiser l’action du 24 novembre prochain : climactions.alternatibav@framalistes.org
Objet : Communiquer et échanger pour des actions de sensibilisation sur le climat localement au sein du groupe d’Alternatiba Versailles (et en collaboration avec d’autres associations)
Description : Permettre la communication au sein du groupe Climactions d’Alternatiba Versailles
Afin de faire partie de cette mailing list, pour valider votre inscription, vous devrez cliquer sur le lien que vous recevrez dans l’email de framaliste, sans cela vous ne recevrez rien.
En partenariat avec les citoyen.ne.s et les associations, Alternatiba Versailles souhaite être force de propositions concrètes d’alternatives afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre du Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) sur l’intercommunalité Versailles Grand Parc (19 communes*).
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV ; loi n° 2015-992 du 17 août 2015) rend ce plan climat (PCAET) obligatoire pour les intercommunalités de plus de 20 000 habitants.
Avec des citoyens et associations, nous avons mis au point un questionnaire sur des propositions concrètes, dont les résultats seront communiqués à la présidence de Versailles Grand Parc.
Si vous aussi vous souhaitez vous exprimer, vous pouvez prendre quelques minutes pour répondre à notre sondage.
Et je partage sans modération autour de moi pour faire participer un maximum de personnes
Comment participer et contribuer vous aussi au Plan Climat ?
En relayant tout simplement le sondage jusqu’au 30 juin 2019 auprès de votre entourage et des associations de VGP.
En participant à nos réunions qui sont ouvertes à toutes et tous pour contribuer au Plan Climat Air Énergie Territorial de Versailles Grand Parc. Les réunions sont annoncées dans l’onglet “Infos pratiques” puis “calendrier des rendez-vous / événements” et renvoyées aussi par mail dans notre newsletter ainsi qu’à l’équipe des alternatives territoriales, et communiquées aussi sur nos réseaux sociaux (page facebook, twitter, instagram) .
Rejoindre l’équipe alternatives territoriales
Nous invitons à nous rejoindre toutes les personnes motivées par le Plan Climat de Versailles Grand Parc.
Pour rejoindre l’aventure, envoyez un mail à versailles@alternatiba.eu ou passez nous voir lors d’une réunion du groupe projet !
Vous n’habitez pas sur Versailles Grand Parc ?
Alternatiba Versailles est acteur de différents projets. Ce projet “Alternatives Territoriales” s’inscrit dans la campagne nationale des Alternatives Territoriales d’Alternatiba.
Si vous n’habitez pas dans notre intercommunalité il est possible qu’un groupe Alternatiba existe près de chez-vous, il vous suffit de contacter Alternatiba national pour être mis en contact avec le groupe local près de chez vous. Si il n’y a pas de groupe local près de chez vous, vous pouvez biensûr rejoindre notre équipe ! 😉
Alternatiba Versailles est aussi présent dans la foule !
Pourquoi se mobiliser pour le climat ?
Parce que nous sommes en état d ‘urgence climatique. Cependant, #IlEstEncoreTemps pour agir contre le dérèglement climatique, renforcer ce qui existe déjà et participer à créer ce qui n’existe pas encore ! Un autre monde est possible. Cet autre monde est aujourd’huinécessaire. Tentons l’impossible pour éviter l’impensable.
Malgré les dizaines de tribunes et d’appels depuis plusieurs décennies, nous émettons plus de gaz à effet de serre responsable de la hausse de température moyenne. Et partout dans le monde, les effets de l’évolution du climat se font sentir. Océans de plastique, phénomènes climatiques extrêmes, épuisement de la biodiversité et des terres arables, fonte des glaciers et des banquises, libération de gaz à effet de serre du fait du réchauffement des steppes, migrations climatiques, sixième extinction massive…
Nous, citoyens et citoyennes du Monde, toutes et tous unis pour une prise en charge immédiate de l’Urgence Climatique par nos gouvernements et tous les acteurs (entreprises, syndicats, collectivités locales, …). Nous sommes prêts à engager les changements nécessaires pour préserver la planète, sa biodiversité, l’Homme. Nous sommes unis pour le climat et pour le vivant. Non pas par choix, mais par nécessité de survie ! Pour nous, pour nos enfants, nous le disons : rien n’est plus urgent que la sauvegarde du vivant.
La dernière étape du Tour Alternatiba aura lieu les 6 et 7 octobre 2018 à Bayonne. Nous sommes déjà une dizaine de l’équipe Alternatiba Versailles à y participer.
30 000 personnes sont attendues lors de cet événement, pourquoi pas vous ?
Bizi! appelle au sursaut collectif et à la mobilisation générale
Bizi! invite donc à répondre positivement à cet appel à un sursaut collectif et à la mobilisation générale en étant présents par dizaine de milliers les samedi 6 et dimanche 7 octobre à Bayonne pour l’arrivée du Tour Alternatiba et l’édition d’Alternatiba 2018 à Bayonne.
Au moment même où le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se réunira pour rendre public son important rapport dit “rapport 1,5°” commandé par la COP21, Alternatiba 2018 à Bayonne sera un temps fort de mobilisation nationale et internationale qui devra marquer un moment de bascule dans la mobilisation du mouvement climat.
C’est le moment ou jamais de prendre conscience d’agir et d’affirmer notre détermination afin d’éviter l’enfer aux enfants nés aujourd’hui.
Vous pourrez venirnous rencontrer pour échanger avec nous sur nos projets en cours et à venir, nous poser toutes vos questions, nous proposer vos idées, votre aide, votre soutien, adhérer… Notre travail sur le plan climat et les alternatives territoriales seront à l’honneur, on vous laisse venir découvrir sous quelle forme !
Le 3 juillet 2018, a été présenté l’initiative de la monnaie locale ‘La Racine’ lors de la plénière de Alternatiba Versailles.
À quoi sert une monnaie locale ?
Une monnaie locale complémentaire permet de payer ses achats pour soutenir l’économie locale et les cycles courts.
Comment se présente La Racine et comment ça fonctionne ?
Une racine vaut un euro.
La Racine a été créée par l’ association du même nom, avec le soutien du Parc régional de la Vallée de Chevreuse, et a été lancée le 7 Octobre et souhaite rayonner dans le sud des Yvelines et le nord de l’Essonne. Lorsque vous convertissez vos euros en Racine, les euros sont déposés sur un fond de garantie de la monnaie, et permettent de financer des projets locaux. Vous pouvez adhérer dès maintenant pour soutenir le projet, en vous rendant sur le site web.
Vous y trouverez aussi la carte des commerçants qui acceptent la racine.
En attendant le lancement à Versailles. Nous cherchons également des bénévoles pour promouvoir la Racine auprès des commerçants.
Nous vous donnons rendez-vous :
Le 14 janvier 2019 19h30 – Ephad Val Bievre, 2 rue monseigneur Gibier 78000 Versailles – Réunion d’information ouverte à tous (Inscription ici)
Le 29 Janvier 2019 19h30 – Au pain Journel, 2 place Charost 78000 Versailles – Réunion d’information ouverte à tous (Inscription ici)
Le 14 Février 2019 19h30 – Au pain Journel – Réunion d’information orientée pour les commerçants, afin de leur apporter des réponses aux questions pratiques qu’ils pourraient se poser sur leur fonctionnement interne avec cette nouvelle monnaie (Inscription ici).
30% de réduction de déchets en 3 mois. C’est le résultat atteint par les familles participantes à la première édition du Défi en 2017 !
L’agence locale de l’énergie et du climat de Saint-Quentin en Yveline (ALEC – SQY) organise un défi à destination des habitants du territoire sud et centre Yvelines.
Astuces, conseils, ateliers pratiques et bonnes adresses
Pendant les 3 mois du Défi, les participants sont invités par des associations locales à se rencontrer afin d’échanger astuces, conseils et bonnes adresses, s’encourager et partager des retours d’expériences pour entamer un sacré régime… celui de nos poubelles !
Des ateliers Zéro Déchet
Des dizaines d’ateliers “zéro déchet” sont organisés par les associations du territoire sud et centre Yvelines. Vous pourrez apprendre à fabriquer vous-même vos cosmétiques, vos produits ménagers et découvrir des recettes de cuisine zéro gaspillage.
Dans les coulisses du recyclage
Pour tout comprendre sur le recyclage, la valorisation et le tri, des visites de sites sont également organisées durant les mois du défi : Emmaus, Recycleries, atelier de réparation d’électroménager Envie, centre de tri des déchets, etc. Des visites passionnantes dans les coulisses du recyclage que les associations ont hâte de vous faire découvrir !
Pour accéder au calendrier des ateliers et visites, inscrivez-vous au défi !
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